Musculation et génétique influencent directement la vitesse à laquelle ton corps progresse, mais chacun peut atteindre d’excellents résultats avec une stratégie adaptée.
Tu t’entraînes dur.
Tu manges propre.
Tu prends ta whey, tes oméga-3, tu dors bien.
Mais malgré tout… ton physique ne ressemble pas à celui que tu suis sur Instagram.
Et là, la question arrive :
👉 “Est-ce que j’ai une mauvaise génétique ?”
👉 “Est-ce que je suis condamné à stagner, même en faisant tout bien ?”
Il est temps de mettre de la nuance, de casser quelques mythes… et d’apporter un peu de science dans ce débat souvent émotionnel.
Listen to this article.Table des matières
- La génétique joue-t-elle un rôle ? Oui. Et pas qu’un peu.
- Mauvaise génétique = mauvaise excuse ? Non, mais…
- Certains naissent avec un avantage… mais ne l’exploitent pas
- Les vrais “hardgainers” existent… mais ils sont rar
- Ce que je recommande si tu penses avoir une “mauvaise génétique”
- Conclusion : la génétique est une base, pas une excuse.
1. La génétique joue-t-elle un rôle ? Oui. Et pas qu’un peu.
On va être honnête : la génétique influence fortement :
- Ta réponse à l’entraînement (hypertrophie, force, récupération)
- Ta structure osseuse et ton insertion musculaire
- Ta répartition des fibres lentes vs rapides
- Ta propension à prendre du gras ou du muscle
- Ton taux de testostérone, ta sensibilité à l’insuline, etc.
📖 Hubal et al. (2005), Journal of Applied Physiology : Dans une étude sur 585 individus ayant suivi le même programme de musculation, la prise de muscle variait de 0 à 250 %.
Oui, tu as bien lu : certains n’ont pris quasiment aucun muscle, d’autres ont explosé… avec exactement le même protocole.
En effet, tu as compris correctement : certains n’ont presque pas pris de muscle, tandis que d’autres ont connu une croissance explosive… en suivant le même protocole à la lettre.
Pour mieux comprendre pourquoi certains progressent plus lentement que d’autres, tu peux lire aussi Les 3 clés scientifiques pour une perte de gras durable, qui explique comment la biologie individuelle influence la composition corporelle .
📉 2. Mauvaise génétique = mauvaise excuse ? Non, mais…
Tu ne choisis pas :
- La longueur de tes clavicules
- La rondeur de tes biceps
- Ton métabolisme basal
- Ton taux de myostatine (l’hormone qui freine la croissance musculaire)
Mais tu choisis :
✅ La régularité
✅ La progression intelligente
✅ Le sommeil, la récupération, l’environnement hormonal
✅ L’alimentation individualisée
💡 En clair : la génétique pose les limites hautes et basses, mais tout l’entre-deux t’appartient.
Pour optimiser ce que tu peux contrôler, l’article Timing des repas et fréquence : démystifier les idées reçues pour optimiser votre nutrition et vos performances peut t’aider à structurer ton environnement métabolique pour progresser.
🧬 3. Certains naissent avec un avantage… mais ne l’exploitent pas
Oui, certains gagnent du muscle plus facilement.
Mais beaucoup n’ont ni la discipline, ni la stratégie, ni le mental pour en faire quelque chose de durable.
👉 Toi, tu peux compenser avec :
- Une périodisation bien pensée
- Une nutrition millimétrée
- Une compréhension profonde de TON corps
- Une hygiène de vie solide et stable
Et là où un “génétique + chance + désorganisation” s’arrête… toi, tu continues à progresser.
Pour structurer ton alimentation autour de la performance, tu peux consulter Les meilleures sources de protéines , un guide utile pour optimiser ta construction musculaire à partir de la base : les acides aminés.
🧪 4. Les vrais “hardgainers” existent… mais ils sont rares
Ceux qui disent “je ne prends pas de muscle” alors qu’ils dorment 5h, mangent 60g de protéines par jour, s’entraînent en freestyle et font 0 récup active…
👉 Ce ne sont pas des hardgainers, ce sont des “low‑effort”.
Mais pour ceux qui font tout bien, et qui stagnent vraiment… Oui, on peut parler de limitations génétiques. Mais devine quoi ? Même eux progressent avec le bon cadre. Moins vite, certes. Mais sûrement.
📖 NIH – Genetics and Muscle Growth confirme que la génétique influence la croissance musculaire, mais n’annule pas les effets d’un entraînement régulier.
Pour compléter, tu peux lire l’article Les 3 compléments vraiment utiles (et ceux à éviter), qui explique comment choisir des suppléments réellement efficaces pour soutenir une génétique moins favorable.
Pour comparer une formule intra‑training conçue pour soutenir l’effort malgré des limites génétiques, regarde INTRA chez Althea Nutrition, et mets‑le en regard avec ce qui se fait sur Amazon pour évaluer les dosages et la transparence.
🧠 5. Ce que je recommande si tu penses avoir une “mauvaise génétique”
✔️ Arrête de te comparer aux autres
✔️ Devient obsédé par TA progression (tes perfs, ton visuel, ton poids, ta forme)
✔️ Optimise ce que tu peux contrôler à 100 % : nutrition, sommeil, stress, compléments
💡 Tu n’es peut-être pas un “champion IFBB”, mais tu peux avoir le meilleur physique de ta génétique.
Et souvent, c’est bien plus impressionnant que celui de quelqu’un “doué mais paresseux”.
🧠 Conclusion : la génétique est une base, pas une excuse.
Tu n’as pas à être “le meilleur”.
Tu as à être le meilleur de toi-même, version intelligente, patiente, et déterminée.
Et crois-moi…
Ce genre de personne finit toujours par surprendre son entourage.
Prends soin de ton corps,
Travaille avec ta génétique, pas contre elle.
Et progresse en conscience.
